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Le millepertuis – « Hypericum Perforatum »

Millepertuis parterre

 

 

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Plante herbacée vivace très commune dans les champs et les lieux incultes, « le millepertuis » possède une racine à rhizome dure et ramifiée.
Sa tige porte de très nombreux rameaux sur lesquels poussent des feuilles opposées de forme ovale parsemées de glandes translucides, renferment « une huile », qui leur donnent une apparence trouée d’où son nom « hypericum perforatum ».
Aux jours ensoleillés de juin à août, éclosent des fleurs jaunes qui seront utilisées en médecine.
On les récolte au début de la floraison avant leur plein épanouissement.

Depuis longue date, notre « Millepertuis » trône sur les étagères des apothicaires…

L’Antiquité connaissait déjà ses vertus, on pensait que cette plante éloignait le diable, le mauvais sort et les esprits.
Au Moyen-Age, on la surnommait « chasse-diable » et la tradition
dans de nombreux pays, chaque année, voulait que le jour de la Saint-Jean-Baptiste, on accrochât une branche de « Millepertuis » à la porte des maisons en manière de protection. On en donnait à boire aux « possédés » et on en faisait respirer afin de mettre en fuite le démon lors des séances d’exorcisme d’où le nom « fuga daemonum ». « Les Sorcières blanches » -les bien intentionnées- en faisaient des onguents, des baumes pour combattre les rhumatismes, guérir les brûlures et les plaies de toutes sortes.

fleur d'Hypericum perforatum

Notre « Millepertuis » parce qu’il est un « don des Fées » comme nous le révèle en 1891, le bon « Abbé Kneipp, pousse partout sur les talus, les buissons, au bord des chemins, il n’y a qu’à se baisser pour le cueillir, avec lui, la santé, la chance, et la protection divine, que demander de plus !

Quelques synonymes : Barbe de Saint Jean, herbe aux brûlures, herbe aux mille trous, herbe percée, herbe aux piqûres, trucheron jaune…

Le « Millepertuis contient du tanin, une résine, des acides, des alcools, et deux colorantes : l’hypérine (jaune), l’hypéricine (rouge).

Ambroise Paré le préconisait comme remède précieux « pour blessures profondes et celles qui traversent le corps… », Olivier de Serres le disait bon pour « émouvoir les fleurs des femmes… »

C’est surtout grâce aux chirurgiens de la Faculté de Montpellier que le « Millepertuis » a conservé jusqu’à nos jours, la grande renommée d’être un merveilleux vulnéraire.

Pour l’usage interne, en cas de catarrhe, d’asthme, d’aigreurs gastriques, d’entérite, de cystite, d’hydropisie, d’énurésie, du mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire, de congestion du foie, de métrite et d’ovarite comme le signale notre grande et authentique herboriste Marie-Antoinette Mulot…

Recette des « Anciens provençaux » de l’ »huile rouge », j’en « fabrique » moi-même, c’est garanti sûr à 100 %, pour les coups de soleil, les brûlures, et la cicatrisation des plaies…

Vous devez savoir que toute plante peut convenir à certains et occasionner quelques gênes à d’autres, le « Millepertuis » est photosensibilisant en usage externe et interne, d’où chez certains sujets des réactions secondaires, alors attention !

Fleurs eet feuilles séchées

Mettre à macérer pendant 1 semaine 500 gr de fleurs de milllepertuis dans un litre d’huile d’olive extra vierge et un demi litre de vin blanc.
Le 8ème jour, mettre le bocal au bain-marie, doucement faire bouillir le récipient ouvert, jusqu’à ce que le vin s’évapore, cela demande une bonne surveillance afin que l’eau en frissonnant n’entre pas dans le bocal, il faut que tout le vin soit évaporé, que le liquide soit bien refroidi pour procéder méticuleusement au filtrage de cette huile, qui sera mise aussitôt en bouteille bien bouchée. Cette huile se conserve très bien, si on la garde trop longtemps, elle perd évidemment de ses effets. S’en servir pour la cicatrisation des plaies, la guérison des brûlures, sur les coups de soleil.

 

 

IRIS

 

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¨lanche Millepertuis

 

Mille-pertuis ou Millepertuis on lui connaît quelques autres nom tels que Herbe de la Saint Jean (dans certains grimoire), Merveille, Grâce-à-Dieu
Pour les anglais ce sera St. John’s Wort, God’s wonderplant, ou Grace of god., Balm of warrior, Touch and Heal.
En langue bretonne ce sera : Louzaouenn ou Mill Vertuz.

La floraison se fait de mai à septembre ; la récolte , du 24 juin jour de la Saint Jean Baptiste
Jusqu’à fin août.

La première préconisation connue du Millepertuis remonte à Dioscoride (médecin grec né vers 40 Après Jésus Christ et mort 50 ans plus tard., auteur de l’ouvrage médical et botanique : De Materia Medica.), le préconisant dans ses prescriptions.

De son utilisation : (Sous réserve d’avis médical précis et spécifique)

- En Phytothérapie :Le Millepertuis es recommandé dans les cas de « dépression de type réactionnel » c’est à dire liés à une situation matérielle ou affective difficile
· Grâce à ses composés actifs l’hypéricine et les xanthones (autres composés : l’hyperforine et des composés phénoliques et flavonoïdes) il se révèle très efficace aussi pour stimuler le système nerveux en cas de stress, d’anxiété et pour améliorer la qualité du sommeil, et ceci sans effet secondaire, ni trouble, ni accoutumance.
· Au niveau de la ménopause, il permet d’atténuer les symptômes liés au changement hormonal de cette période spécifique de la vie de la femme et stimule la vitalité de celle-ci..
· Premiers soins : en usage externe , l’huile macéré (suivant la recette confiée par Iris) s’applique en plus des oins dont elle parle sur les piqûres d’insectes et en massages légers soulage les crampes et les névralgies.
Il est antiputride.
· En cas de troubles hépatique il sert de tonique efficace du foie et de la vésicule
biliaire.
· Concernant les voies digestives , par voie interne l’huile soulage des colites,
et l’ulcère à l’estomac
· Lors d’infection virale , la plante entière est active dans nombres de celles-ci,
notamment en cas de bouton de fièvre, varicelle ou zona

On trouve pour ce faire ces préparations en gélules, pommade, huile macérée, infusion et teinture.

- En Homéopathie : On le trouve sous le nom latin d’Hypericum perforatum.
* On l’utilise alors en particulier en cas de traumatisme des nerf avec adjonction
d’autres préparations suivant les modalités, les localisations et les sensations
prévues par la médecine homéopathique.
* En cas de localisation coccygienne de la « fameuse vertèbre qui saute » en
adjonction à d’autre préparations prévues en médecine homéopathique avec les
concomitants correspondants suivant les causes et les modalités.
* A la suite d’un accident ayant provoqué la blessure d’un nerf et en adjonctions
suivant la nature de l’accident.
- En Cuisine : Les feuilles de Millepertuis peuvent se manger crues en mélange dans une
salade ou avec des crudités.

- Dans les temps anciens : On pensait que les vertus de cette plante protégeaient les guerriers lors des combats et renforçait la volonté.

La seule contre indication sérieuse de l’utilisation du Millepertuis (outre celle mentionnée par Iris) relève des problèmes cardiaques que la prise de Millepertuis peut accentuer (palpitations, arythmie etc…) et il convient d’être très prudent lors de l’utilisation parallèle de la plante avec des antidépresseurs ou des neuroleptiques.

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Feuille de de millepertuis , hypericum perforatum

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Son ingestion a causé des problèmes de peau chez des bovins, des chevaux, des lapins, des moutons et des porcs. Ces problèmes sont apparus sur la peau blanche ou claire, et la peau foncée n’a pas été affectée. Certains animaux ont eu des symptômes graves comme des convulsions, une démarche chancelante et le coma. On constate une dégradation de la qualité de la laine des moutons et de la viande des animaux affectés. Cette plante est répandue au Canada. La réaction est plus prononcée en cas d’ingestion de plantes fraîches; bien que les plantes séchées perdent 80 % de leur teneur en hypéricine, elle peuvent tout de même causer une photosensibilisation (Araya and Ford 1981, Cooper and Johnson 1984, Crompton et al. 1988). L’hypéricine, un pigment fluorescent, est considérée comme un dérivé de la naphtodianthrone. (Source : http://www.cbif.gc.ca (pour ce dernier paragraphe)

 

Milepertuis fruits

*

Kegineryann

 

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